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Le forum a ouvert ses portes le 01.09.2014, bienvenue ! bleus à l'âme. 459123424
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 bleus à l'âme.

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Prudence Myers

Prudence Myers

ღ ADMINETTE ღ
aux pépites de chocolat

ღ COURRIER : 101
ღ À NUUK DEPUIS LE : 19/08/2014
ღ ÂGE : 25 balais.
ღ ORIENTATION SEXUELLE : Pourquoi choisir, si l'on peut tout avoir ?
ღ STATUT : Error 202.
ღ AVATAR : Bryden Jenckins
ღ CREDIT : uc
pourtant t'es beau comme une comète.
ღ MES RP : uc
ღ PRÉSENCE : Présent(e)
ღ DISPO POUR RP : Oui

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MessageSujet: bleus à l'âme.   bleus à l'âme. EmptyJeu 21 Aoû - 22:32




Prudence Myers


carte d'identité

Hey, Monsieur Lapin ! Si tu le permets, j'me tape l'incruste et j'me présente (a). Je m'appelle Prudence Myers mais mon p'tit surnom, c'est Angel. J'ai vingt-cinq ans - ouai, je sais, je commence à me faire vieille - et je suis née le 18 décembre à Venise. Actuellement, je suis libre comme le souffle du vent ondulant au travers les âmes de tout un chacun mais on sait jamais c'que l'avenir nous réserve, ça pourrait changer. Je travaille en tant que barman, mais également dans un puissant trafic de drogue à mes heures perdues si tu veux tout savoir. Et je vis à Nuuk depuis bientôt 2 semaines ; on s'est peut-être déjà croisés, qui sait ? Mes proches disent souvent de moi que je suis froide, solitaire, énigmatique, joueuse et comme invisible, ombre se dessinant majestueusement dans le blizzard du soir. Tu pourras peut-être bientôt me dire s'ils sont dans le bon, ou non. Pour te vendre un peu d'rêve dans ta triste vie, j'vais te décrire mon corps de déesse (a) - eh ouai, j'suis un peu narcissique, aussi - : j'ai les yeux bleus océan et les cheveux blond vénitien, s'arrêtant en des ondulations vertigineuses vers le milieu de mon dos. Je mesure 1, 69 m pour 50 kg (poids en kilos). Ce que je préfère dans mon physique, ce sont mes yeux, qui transcendent la souffrance du monde, personne ne peut soutenir ce lourd regard perçant. mais de manière générale, je n'ai pas à me plaindre. Dans la rue, on me confond souvent avec Bryden Jenkins et j'appartiens aux whale. Voilà, je crois que c'est tout. À très bientôt, j'espère !

• • • • • •

anecdotes

↬ tu es née à Venise, ville de tous les espoirs. deux parents originaires de ce pays dans lequel tu poussas ton premier cri, résonnant à leurs oreilles engourdis tel un cri de victoire, ton cri de victoire. ton nom de famille comportait alors des intonations bien plus mélodieuses, se jouant des traditions italiennes. tu ne sais s'ils t'ont aimés. tu ne sais rien, tu ne veux rien savoir de ton passé, ce lourd fardeau que tu traînes inlassablement dans ton sillage. tu aimerais t'en débarrasser, lui murmurer adieu je m'en vais, mais tu n'en as pas la force, tu n'en as pas le courage. alors tu le conserves, près de ton cœur. si près qu'il t'enserre, te paralyse, t'envenime d'un nectar que tu haïs. celui de la souffrance, de la peine, d'un mal naissant s'accouplant avec la forme de ton corps, t'embrassant de son désespoir malsain. tu avais trois ans, lorsqu'ils ont disparus, dans la lueur de l'aube. trois petites années oubliés, en l'espace d'une seconde s'éternisant dans ton esprit délavé.  

↬ tu as voyagé d'orphelinat à orphelinat, privé de ta famille, privé de tes repaires, tu t'es enfermée dans ton mutisme, progressant peu à peu vers la solitude la plus accrue. ta seule amie, ta seule alliée, tu en oubliais les autres, tu les effaçais. à jamais. peu importe qu'ils te parlent, peu importe qu'ils t'implorent de parler, de vivre, de respirer. tu n'entends rien, si ce n'est le lourd silence s’accommodant dans la pénombre de ton âme. tu ne te souviens que des ténèbres. aucun de leurs visages ne te revient en mémoire. tu avais beau voyager à travers le temps, à travers les pays, tu étais comme inconsciente, dans une bulle de ténèbres n'en finissant pas d'évoluer, d'enfler, pareille à la maladie s'insufflant dans chaque parcelle de ton être. tu étais prise au piège du pire des maux, du pire des fléaux. et personne ne pouvait t'en libérer. mis à part ton propre esprit, ton besoin unique de survivre, une nécessité creusant lentement, mais sûrement un tunnel pour effleurer ton cœur et l'éveiller à nouveau.

↬ tu t'es réveillée. subitement. un regard. si bleu, si intense, si véritable qu'il t'a inondé de sa chaleur, de sa différence. l'appel de l'ange t'a extirpé de ta torpeur. une main s'est tendue vers toi. un avenir plus clair, plus beau. comme si le rien de tes jours se transformait en un tout. explosant, vibrant. tu es là. tu es vivante. et ce grâce à angel, le angel de tes rêves.

↬ tu t'es retrouvée dans une famille anglaise, vivant au large de Liverpool. mais, la seule personne qui te préoccupait, la seule personne que tu voyais, c'était lui. ton nouveau frère, ton ange des temps modernes, celui qui t'empoigna et te sauva des flammes. ce fut le seul à qui tu confia des paroles, le seul qui eut don de t'entendre parler, murmurer à l'abri du saule pleurer quelques paroles bienfaisantes, les premières depuis des années. des années fauves, des années impossibles, des années de torpeur.

angel est ton souffle. tu passas ton adolescence à ses côtés, dans ses bras. vous étiez deux boules, deux boules de feux lancés à pleines puissances sur la face de la terre. vous étiez deux contre le reste du monde. et tu l'aimais, putain. tu l'aimais à en crever, à en hurler, à en pleurer.

↬ pourtant, tu as dû le quitter. contre ton gré. un beau jour, tu es partie. tu ne sais pas pourquoi, tu es partie. tout simplement. peut-être avait tu donc trop peur de cet amour qui enflait dans ta poitrine. à moins que tu n'es peur de toi-même et de ce sourire illuminant ton visage lorsque tu étais avec lui. qui dis bonheur, dis souffrance. alors, cette fois-ci, tu ne le lui as pas murmuré adieu je m'en vais, tu l'as quittée sans un mot, laissant ton mutisme t'emporter loin, si loin de lui.  

↬ puis, un jour, on t'a balancée dans le trou. la prison. la taule, comme ils disent tous. deux jolies années dans le pire des lieux existants. mais, comme toujours, tu demeurais seule, renfermée et ces deux années se sont écoulés si rapidement, que tu ne les as pas même vu filés. non, toi, tu ne pensais qu'à angel, et bien vite, tu te fis prénommer ainsi. personne ne connait ta véritable identité. tu es angel, point barre. ça te permettait de survivre de penser ainsi.

↬ tu es sortie, tu es partie et tu t'es dis, nuuk c'est parfait. personne ne te connaît, personne ne te connaîtra. dans cette philosophie, tu t'es envolée dans le froid hivernal de la vie.



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Prudence Myers

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MessageSujet: Re: bleus à l'âme.   bleus à l'âme. EmptyJeu 21 Aoû - 22:32



 
bleu océan.


 
marche ou crève.



"Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi  
Pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça"
tu sens ce froid qui t'envahit, te paralyse. et ce sang qui dégouline sur ton visage, pareille à une rivière s'écoulant paisiblement au pieds d'une montagne. il vagabonde sur ta peau pâle, s'immisce sur ta tenue orange, d'un orange glacial, de ce orange qui vous tétanise et vous engourdis d'une douleur sans pareille. tu en frissonneras jusqu'à la fin de ton existence. de cette couleur qui tel le glas, sonne comme une mise à mort. une longue et lente agonie n'en finissant jamais.
jamais, ce mot silencieux que l'on n'ose prononcer. ce mot qui vous effraie au-delà de vos rêves, ces intonations impossibles, radicales qui signent une fin éternelle, une fin dont vous ne pourrez vous défaire. tel un bateau qui traîne son encre à travers les eaux, tu traînes ce jamais à ta cheville.
tout comme les autres détenues, nouvelles ou non en enfer.
tout comme celle qui balance son poing d'une régularité légendaire sur ton visage, autrefois immaculé.
lorqu'il était là, il demeurait parfait, sans la moindre blessure, lavé de toute douleur.
aujourd'hui, il n'est que cela. douleur.
c'est si simple, de demeurer ainsi, dans cette position humiliante. tu patauges dans ta honte, ton dégoût de toi-même, sans répliquer, ne serait ce une seule fois. ne pas parler, ne pas bouger est la clé de ta liberté.
tu laisses cette inconnue et sa rage déferler sur toi, te marquer à vie, ou devrais-tu dire à jamais.
tu songes à te défendre. tu le peux. mais, en un sens, cette souffrance qui irradie en ton corps endoloris, tu l'aimes. tu y tiens. elle te permet de retenir la vie du bout de tes doigts défaillants. de continuer le combat, malgré cet espoir éteint, comme envolé dans les abysses du néant. tu la sens, qui vibre, qui palpite sous ta peau malmené. tu as si mal, et tu aimes ça. tu aimes ça comme une kané, une dévergondé. dans un état un peu second, un peu bancal, tu attends qu'elle achève sa fureur. qu'elle t'abandonne à cette marée de sang, dans laquelle tu te noieras, un peu plus tard.
comme ton bourreau se noie, à présent, dans sa colère.
tu ne sais plus même les raisons de ce besoin imminent de te défigurer. littéralement. tu sais simplement que tu mérites, ce châtiment. et que tu le mériteras toujours.
ton sang palpite sous tes tempes, tu imploses, exploses, tu meurs à petit feux, tandis que sa haine n'en finit pas d'enfler, à la manière d'un chien enragé. tu aperçois, entre deux nuées de sang, ce visage inhumain qui te fixe, ses yeux bestiaux, ses dents serrés, sa bave perlant au coin de sa bouche. elle n'a plus rien d'humain. elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. mais, a t-elle jamais été humaine ?
tout à ton égale.
vous êtes pareilles.
d'une certaine façon.
seulement, vous exprimez votre solitude différemment.
vous êtes deux âmes perdues, isolés et si seules. vous hurlez votre présence, mais personne ne la remarque.
alors, elle, elle use de sa violence et de sa force.
toi, tu te sers de ton regard. de ton mutisme.
tu es si près de la mort, si près de la fin que tu en frémis. tu la touches du bout de tes lèvres, tu l'embrasses avec douceur, tu la mordilles, fascinée par sa beauté.
tous ces craquements qui bourdonnent à tes oreilles, lorsque ses poings s'abattent sur tes traits déformés, sur ton corps laminé.

alors, pour supporter cette implosion, tu laisses tes souvenirs agir sur ta conscience.
tu penses à lui. à son regard. sa peau. sa main dans la tienne. cette impression de sécurité irréaliste qui t'envahissait lorsque tu osais croire en la vie.
quelques instants.
tu pensais être imbattable, comme immortelle. uniquement lorsque tu étais avec lui. avec ton ange, le tien. il est la seule personne qui compta jamais pour toi, la seule qui éveilla en toi ce flux d'émotions, qui anima cette carapace sans vie que tu représentais. tu devins tout le monde. de ces filles qui pleurent pour l'amour, de ces filles qui geignent, de ces filles qui souffrent, qui rient, qui parlent et qui aiment. de ces filles que tu pensais détester.
avant de le connaître.
c'était ton frère. ton frère adoptif. mais, à quoi bon ? t'en avais rien à foutre de la loi. vous en aviez rien à foutre. tu menais ta putain d'existence, avec lui. parfois, vous vous embrassiez, sous l'ombre du soleil. parfois, vous vous fondiez en un seul être, une seule entité. et parfois, vous vous quittiez. parce que votre amour vous surpassez, parce que votre amour était trop fort, parce qu'il vous consumait entièrement.
tu te souviens du jour où tu es partis. la veille, tu avais cru en mourir. de cette maudite maladie. tu avais pensé succomber, là, dans ses bras, tant votre passion dépassait l'entendement humain. prise de panique, tu l'avais abandonnée, après un ultime baiser, qu'il n'avait pas pu savourer, nageant entre les bras de Morphée. tu t'étais barrée, au petit matin, le cœur gros. mais, avec ce sentiment de liberté, d'intégrité, dont tu manquais depuis tant d'années.

des conneries.

ce fut pire.

du sang qui s'engouffre dans ta bouche, du sang qui s'extirpe de chacun des pores de ta peau, sans exception. tu penses à beugler un mot, une parole qui pourrait te sauver. mais, tu n'en as pas la force. tu préfères dépérir, sous un flot de souvenir.

tu te souviens, entre les méandres de ton esprit dépecé, tu te souviens de ce jour où tu gouttas au malheur pour la première fois. au véritable malheur. celui qui vous met à genoux, celui qui vous achève, vous pousse dans vos derniers retranchements, où le choix qui se dresse face à vous ondule entre deux extrémités que le monde entier connaît.
la vie.
la mort.
bat toi assez fort, et le premier choix viendra à toi, comme une fatalité, s'avançant sous la lumière du soleil, apporté par les mystères de la brise. tu as souvenir d'un amour, d'un amour de petite fille, de ton premier amour, de ta première souffrance véritable.
il y avait les sirènes qui sifflaient tels des serpents. il y avait la confusion du moment qui emballait ton pauvre cœur d'enfant. il y avait tout ces hommes qui se mouvaient autour de toi, semblables à des faucons près à déferler sur toi le pire des fléaux, sans y accorder la moindre importance. ce n'était que des mots. comment des mots peuvent-ils autant achever une personne ? des mots sans réels importances, des mensonges bafoués, des vérités trompés, c'était ainsi que tu le voyais. tu étais si petite, les souvenirs sont si flous, mais pourtant si vif. comme une mauvaise cuite qui durerait jusqu'à la fin de tes jours et bien plus encore. et tu devines que ceux-ci s'achèveront très tôt.
plus tôt que le reste du monde, plus tôt que cette fille. parce qu'au fond, tu n'as jamais été attaché à quoi que ce soit, ni à la vie ni à la mort, ni à l'amour. tu n'as jamais pensé. tu as toujours baigné dans une paix extérieure, trompant les apparences empêchant le reste du monde d’apercevoir le conflit interne se déroulant dans ton esprit déluré.
tu te souviens de ce type, de son accent italien, de cette moustache qu'il lissait machinalement de son doigt sale, crasseux tout comme son visage sans éclat ni chaleur humaine. tu aurais aimé que ce soit cette femme se tenant derrière lui, qui te l'annonce. qu'elle te réconforte avec douceur, comme l'aurait fait ta mère. mais non, ce fut lui. ce flic incertain, souhaitant simplement passer ce mauvais moment. d'ici demain, il penserait à autre chose, à sa vie, ses propres emmerdes futiles. il aura oublier la petite orpheline.
il s'était penché vers toi et il t'avait dit, dans ta langue natale.
Tes parents sont morts, ma p'tite... désolé de te dire ça comme ça, mais tu vas devoir vivre sans eux.
puis, il était parti. il avait repris sa vie, comme eux tous. comme cette femme qui n'avait pas eu le courage de l'avouer elle-même. ce moment qui t'avait semblé durer une éternité, comme suspendu dans le temps. il n'était rien dans leur vie. un geste quotidien, banal, une gêne dont ils ne se soucieraient guère d'ici quelques heures.

la douleur était pire que celle que t'offrait aujourd'hui la détenue, la chienne enragé. T'en as rien à battre du sang, de tes os qui craquent, qui se cassent, de ton visage, des séquelles que tu garderas. si jamais tu survis à ça. elle, elle le sentira passer, en tous cas. sa peine se verra doublé, voir triplé. elle te haïra, si fort qu'elle en souhaitera ta mort, si cela n'est pas déjà le cas.
et même si tu venais à dépérir le lendemain, elle te haïrait tout de même. cette fois-ci, pour ne pas avoir su vivre.
la vie est dure.
c'est une belle pute qui se trémousse face à vous, intouchable.
mais, un jour, l'humanité unira ses forces et on la défigurera cette putain d'existence. on la tuera, on la tortura, on en fera des morceaux qu'on brûlera de vive voix. on en fera des parcelles s'envolant dans les souffles des vents.
et ce sera beau.
ce sera émouvant.
ce sera jouissif.
pour être heureux, il faut la défoncer, la vie.
l'étriper, en faire son repas.
ce qu'elle m'inflige ne calmera sa haine uniquement le temps de quelques heures, de quelques jours tout au plus. puis la rage reviendra, et alors, ça recommencera.
ce besoin de faire du mal, cette nécessité de cogner, de se défouler. sa peine en deviendra éternelle.  

tu le sais. tu as un jour cogné une personne, de cette façon. si fort qu'elle en a craché ses dents, qu'elle en a craché son mal. elle ne parvenait plus à parler, à respirer. elle était en sang, et toi aussi, intérieurement. tu fulminais pareille à un volcan. tu ne sais plus même pourquoi. ce fut la seule fois où tu perdis le contrôle. la seule erreur, si l'on en exclue des milliers d'autres, loin de toute cette violence pourtant. le juge t'avait condamnée à deux ans, exilés en enfer, dans le pire des leurres qui soit. on apprend rien de ce lieu, à part la désolation et tous les coups de putes que la vie a balancé aux quatre coins de la planète.
on se souvient aussi de ce orange, aujourd'hui rouge. et puis, rien. hormis un vide, le même vide qui revient, encore et encore. il revient à la charge si souvent que tu en trembles. une telle détermination, c'est improbable.

au loin, il y a la mémoire qui flanche, qui s'étiole. mais, il y en a des souvenirs, que l'on oubliera jamais. comme les souffles de l’adrénaline s'emmêlant dans ta longue chevelure blonde lorsque tu te hissais sur ta moto, tu te laissais aller à tes délires et tu devenais quelqu'un d'autre. les accidents, la peur, le froid, peu importait. t'étais dans ton élément, sous le soleil du moment. tu enchaînais les figures, tu songeais à ces regards qui se posaient sur toi, qui disaient de toi que tu étais folle. ils étaient si loin de la vérité, tu étais et tu es plus que ça. une cinglé, une allumé, une fauve qui grogne, hurle. en silence.

tu es à bout, tu te sens partir, t'envoler. tu penses à lui. à son sourire. à sa manie de jouer les durs, de prendre sa clope entre ses dents, sa bière dans une main et son skate dans une autre. son ton rêche, mais dégageant pourtant une vie et une puissance dont lui seul avait le secret. tu l'aimais, tu l'as quitté, c'est un fait. et voilà que tu baignes dans tes regrets, ou tes remords, tu sais jamais les différencier. tu t'étales, tu laisses ton souffle s'échapper et tu te dis que jamais tu ne reviendras près de lui. tu te dis que si tu survis, tu partiras loin. là où le froid est plus mordant que ta douleur, plus mordant que tes larmes. le groënland, ça a pas l'air trop mal...


 
• • • • • •

 
derrière l'écran

PRÉNOM  OU PSEUDO :: Cookie c'est perfecto.  bleus à l'âme. 3074194421  ÂGE :: Quinze balais.  bleus à l'âme. 221792947  NIVEAU DE RP :: A vous d'en juger mes esquimaux chéris.  bleus à l'âme. 2874177328  PRÉSENCE SUR LE FORUM :: autant de temps qu'il le faudra.  bleus à l'âme. 2802957002  COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? :: pub rpg design.  bleus à l'âme. 439539797  SUGGESTIONS ET REMARQUES :: faire des offrandes chaque jour aux admins du forum.  bleus à l'âme. 1903689986 /sooors/  bleus à l'âme. 3513927102 PERSONNAGE :: [X] inventé [] scénario. AVATAR :: Bryden Jenkins. UN DERNIER MOT ? :: je vous nem mes petits pingouins d'amuuuur.  bleus à l'âme. 44894524 si vous avez besoin de ma jolie bouille, n'hésitez pas à me harceler, c'est quand vous voulez.  bleus à l'âme. 4278754431 CODE RÈGLEMENT ::
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Heiko M. Petersen

Heiko M. Petersen

ღ ADMINETTE ღ
aux pépites de chocolat

ღ COURRIER : 96
ღ À NUUK DEPUIS LE : 21/07/2014
ღ ÂGE : 40 ans
ღ LIEU DE NAISSANCE : Copenhague, Danemark
ღ EMPLOI(S)/ÉTUDES : Professeur de musicologie (histoire culturelle et sociale)
ღ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel
ღ STATUT : Marié, mais pas du genre fidèle
ღ AVATAR : Johnny Depp
ღ CREDIT : Shya
bleus à l'âme. 481950depp
ღ MES RP : Underco.
ღ PRÉSENCE : Présent(e)
ღ DISPO POUR RP : Oui

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MessageSujet: Re: bleus à l'âme.   bleus à l'âme. EmptyLun 25 Aoû - 4:58

J'ai beaucoup aimé ton histoire et ton style même si ça reste vraiment super triste bleus à l'âme. 2709846834 bleus à l'âme. 3074194421
Je me laisse l'honneur de valider ta superbe fiche officiellement (a) bleus à l'âme. 4191405361
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Prudence Myers

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MessageSujet: Re: bleus à l'âme.   bleus à l'âme. EmptyMar 26 Aoû - 1:52

Aw merciiiii tu es un ange bleus à l'âme. 2874177328 bleus à l'âme. 1478430999 Le bleu, c'est tellement parfait pour mon teint bleus à l'âme. 1903689986 bleus à l'âme. 44894524
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Heiko M. Petersen

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MessageSujet: Re: bleus à l'âme.   bleus à l'âme. EmptyMer 27 Aoû - 8:35

J'avoue bleus à l'âme. 1500306513 bleus à l'âme. 3420370727
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